Le jugement symbolique de la «loi drogues» s’est tenu le mardi 12 octobre 2021 au Théâtre Marni à Bruxelles. Imaginé par le collectif #STOP1921, ce faux procès a été organisé dans le cadre de la campagne «Unhappy Birthday». L’objectif? Amener le débat sur l’adaptation de cette loi centenaire au cœur de la société.
ur scène, des représentants du monde judiciaire, du secteur associatif et des citoyens. Aujourd’hui, on débat de la «loi drogues» rédigée en 1921. Dans le rôle de la présidente du tribunal, Manuela Cadelli, juge au tribunal de première instance de Namur, place le contexte. Un siècle après sa promulgation, l’article de loi pénalise toujours le fait de détenir, d’importer ou de vendre des stupéfiants (Lire sur le sujet «Loi de 1921 sur les drogues: un centenaire à ne pas célébrer»). Aujourd’hui, ce texte est accusé d’être inefficace et injuste. Le procureur du Roi, interprété par Luc Hennart, président honoraire du tribunal de première instance de Bruxelles, se lance dans son acte d’accusation: «Où que je porte mon regard, cette longue existence ne laisse derrière elle que ruine et désolation.» La vieille loi, elle, a pour avocat Christian Panier, ancien juge et avocat, enseignant émérite à l’UCL et à l’ULB. Le jury, composé d’acteurs et actrices de la société civile est appelé (malgré les circonstances) à juger avec gravité et sérieux, en «écartant tout doute raisonnable» selon la formule consacrée.
L’article complet à lire dans Alter Échos n° 498