Le gros matelas

Coucou le blog,

Tu m’as un peu manqué. Je célèbre ce sacro-saint jour de glande avec toi mon cher clavier. Par où commencer… J’ai en ce moment à peu près 40568 idées en tête. Hop, voilà, j’en saisis une: nous parlerons aujourd’hui de gros matelas.

Tu vois, quand il y a des incendies ou des trucs du genre, les pompiers installent des espèces d’énormes matelas de sécurité sur lequel les victimes qui sont à l’étage peuvent sauter pour échapper au danger sans se faire mal.

Loin de moi l’idée d’écrire un billet sur les techniques de sauvetage… Ce que j’essaye de te dire c’est que parfois dans la vie, t’as l’impression que si tu te casses la gueule il y a d’office un gros matelas pour te rattraper et que parfois bhen non il y a juste le sol en béton et que, bhen du coup, tu peux bien t’amocher la face.

Métaphore de dingo, isn’t?

Démarrer une nouvelle vie dans ton pays ou ailleurs c’est grisant, excitant, motivant. Tout est possible. Comme dirait tonton Gaston, t’as les cartes en mains, le monde t’appartient (ou presque). Ce que le vieil oncle précise pas c’est que c’est aussi incroyablement angoissant. T’es là avec ton cerveau puis ton corps, et t’as plus qu’à te bouger sérieusement pour qu’il se passe quelque chose. Le truc quand t’es ailleurs, c’est que si tu te casses les dents, tu peux pas aller direct chez ton dentiste, celui qui te connais depuis que t’as 10 ans, qui a soigné tes caries, t’as garni d’un appareil dentaire et t’as raconté ses dernières vacances en te détartrant les molaires. MAIS, en fait, aller chez un nouveau dentiste, c’est pas si compliqué qu’on croit, juste un tout petit peu moins facile mais au final, un dentiste c’est un dentiste non? Et puis, en fait, comme ça, tu découvriras peut-être de nouvelles histoires de vacances et ça c’est plutôt chouette…

(Pardon, j’ai définitivement mangé de la crème-métaphore-en-boite ce matin).

Ah, la zone de confort, une histoire de je-t’aime-moi-non-plus.

Tu sais ce qui m’émeut le blog, qui me donne presque la chair de poule? C’est de sentir mon cœur grossir, penser un peu à ce gros matelas qui me manque, imaginer qu’il n’existe pas, et puis, pouf, d’un coup, ouvrir les yeux, les oreilles et les bras et voir que si, en fait il est là. Il est différent de celui d’avant, peut-être un peu mois épais parce-qu’encore tout neuf mais quand même très confortable.

Pouvoir tomber c’est le meilleur des leviers.

C’est sur cette parole de philosophie de comptoir que je te quitte.

A bientôt, prends bien soin de ton matelas et de tout ce qui le constitue,

ps: si jamais ça te dit, tu peux liker la page d’Un jour, je tiendrai un blog! Kuss! https://www.facebook.com/unjourjetiendraiunblog

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