L’urgence d’écrire et de raconter

Salut,

C’est pas le moment que je tape la discute avec toi mais tant pis, j’avais envie.

De te dire que dans ma tête c’est le tourbillon. J’ai des bouts d’idées qui font leur chemin sur la route zarbi de la pensée.

Raconter des trucs, c’est un peu ça que j’ai décidé de faire de ma vie. Enfin, je crois.

Je vais lentement pas vite du tout. Mais j’avance.

Tu te souviens du mal de ventre au début derrière chaque publication sur ce blog?

Tu te souviens des larmes de stress pour mes premiers articles envoyés à des rédacs?

Tu te souviens des carnets empilés dans chaque meuble de ma chambre? Des blablablas griffonnés qui attendent de prendre vie.

Ecouter. Réfléchir. Digérer.

Juste avec 26 lettres, transmettre.

Ecrire, écrire, écrire.

C’est chouette quand même, non?

Une mise à nu. Encore et encore. Une prise de risque. Créer un menu découverte sans recette établie, pas simple.

Acrobate du langage. Du bout des doigts sur le clavier. Foutch, du cerveau à l’écran. D’une traite, comme ça, bimbamboum.

Aussi loin que je me souvienne, les mots, les images, les mondes fantasmés ont toujours été mes alliés.

Pour fuir  le présent, le nul, le moche.

Pour séduire, ouais parfois, je fais ça.

Pour guérir, des blessures du passé, des non-dits, des failles.

Pour faire rire aussi. Haute comme trois pommes, j’avais déjà compris, que le quotidien serait plus digérable saupoudré d’un peu de blagues.

Alors voilà, je ne sais pas encore exactement quand, où et comment mais des histoires vont voir le jour.

Résonner dans l’air que tu avales à chaque instant.

Pour rentrer dans toi.

Tu les sens déjà?

Tiens toi prêt.e.

Bisous?

Oui, bisous.

 

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