« Suceuses de bites », « grosses putes », « grosses salopes »: le quotidien des femmes journalistes sur les réseaux sociaux

Lundi 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, la RTBF en partenariat avec l’AJP, la FIJ et la FEJ a organisé un colloque autour de l’urgence d’agir contre le cyberharcèlement envers les femmes journalistes. Témoignages bouleversants, bonnes pratiques et recommandations : voici ce qui a été dit.

Premièrement, un constat effrayant, des chiffres qui font monter la colère selon une enquête de la FIJ : deux tiers des femmes journalistes qui ont été victimes de harcèlement en ligne ont souffert d’attaques sexistes. La prise de conscience des autorités semble (enfin !) bel et bien entamée.

Bénédicte Linard, ministre des médias et des droits des femmes, rappelle « qu’une journaliste qu’on harcèle, c’est une femme qu’on veut faire taire. » Parce que, même après #MeToo, en 2019, une femme qui s’exprime dans l’espace public, pour certains, c’est impensable. Pour changer les mentalités durablement, un mot d’ordre : travailler ensemble. Médias, politiques et associations doivent collaborer. En route vers la tolérance zéro.

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