Cet hiver, Les Grenades décortiquent la santé mentale sous le prisme du genre. Biais cognitifs des soignant.es, violences structurelles, charge mentale, gestion des émotions… Trois articles pour creuser ce sujet particulièrement sensible en ces temps sombres. Pour ce deuxième article, on s’intéresse aux violences systémiques.
Comme nous l’avons vu dans le premier épisode, la prédominance des femmes parmi les personnes atteintes de dépression est le résultat de constructions sociales et de stéréotypes, mais aussi de violences, sujets dans lequel nous allons plonger aujourd’hui.
Selon l’OMS, les facteurs de risque sexospécifiques des troubles mentaux courants qui affectent de manière disproportionnée les femmes comprennent la violence sexiste, le désavantage socioéconomique, l’inégalité des revenus, un statut social et un rang faible ou subordonné et une responsabilité incessante pour les soins d’autrui.