Pourquoi moi, francophone, je n’arrête pas de recevoir des publicités du Vlaams Belang sur Facebook ? Combien Georges-Louis Bouchez a-t-il dépensé pour afficher sur mon fil d’actualité une photo de lui avec son chien ? Médor lance une enquête participative sur les nouvelles formes de promotion politique en ligne. On a besoin de vous ! Si vous avez déjà reçu des pubs politiques sur Facebook, répondez à notre questionnaire.
Les partis politiques belges dépensent des fortunes pour promouvoir des contenus politiques (voir notre article qui pose les bases de la problématique).
Comment pouvons-nous, citoyens, observer ces publicités ? En apparence, c’est simple : il suffit de se rendre sur la bibliothèque publicitaire, mise en place par Facebook après le scandale Cambridge Analytica.
Le problème, c’est que cette bibliothèque, qui fournit des informations sur les publicités et les montants dépensés, ne donne aucune information sur les ciblages choisis par les partis. Or, c’est l’une des particularités de Facebook : offrir aux annonceurs des catégories très précises (dites : de la « granularité ») aux annonceurs, y compris politiques (ce que Google, par exemple, ne fait pas).
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Jehanne Bergé 