Ceux qui chient dans la rue,
Ceux qui font les poubelles,
Ceux qui dorment sous un banc,
Ceux qui ne fument que des mégots de clopes,
Ceux qui ne craignent plus rien parce qu’après tout, ça ou le reste,
Ceux qui baissent les yeux puisque le monde à l’horizontal ne leur appartient plus,
Ceux qui cachent leur couverture dans un buisson pour ne pas se la faire voler,
Ceux qui courent les rues toute la journée à force de ne pas savoir où aller,
Ceux qui n’ont aucun droit que celui de dégager,
Ceux qui se font violer,
Ceux qui espèrent,
Ceux qui meurent,
Et ceux qui préfèrent regarder ailleurs.
J’ai vu dernièrement un type qui chiait en rue, en pleine ville occidentale…ça m’a profondément choquée, moins par le geste que par ce qu’il était résolu à faire. Comment peut-on laisser des gens en arriver là ?
J’adore ce texte : court et incisif. La claque.
Cette histoire se passe à Bruxelles et comme toi je me demande comment on peut laisser les gens vivre cette vie là…
Merci Tarek!