Iran : les « beats » d’une génération toujours en quête de liberté

En Iran, les moins de 25 ans ne jurent que par le rap persan. Les artistes locaux sont de véritables stars et pourtant leur musique est toujours considérée comme illégale. Les baffles de Téhéran résonnent dans une société pleine de paradoxes.

Cette année marque les 40 ans de la révolution iranienne. Tournée vers l’Occident, la jeunesse étouffe sous les lois oppressives et totalitaires. A rajouter à cela, des sanctions économiques imposées par les Etats-Unis qui ont plongé le pays dans une terrible crise. Malgré cette période particulièrement sombre, tous parlent de changements : « la société est en train d’évoluer même si le processus est lent, le système finira par tomber« , explique Hanna, étudiante en tourisme. J’ai rencontré la jeune femme par hasard dans un café plutôt hype de la capitale. Tradition iranienne oblige, elle m’invite chez elle, c’est derrière les portes que la parole se libère et que la musique s’écoute librement. Je fais la connaissance de ses amis.

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