Ce weekend, du 25 au 27 septembre, à Bruxelles se tiendront pour la seconde édition les journées du Matrimoine. Un rendez-vous qui interroge la place des femmes dans l’héritage culturel et historique et lancé par des associations de terrain après un article des Grenades.
Les journées du Matrimoine sont l’occasion de célébrer l’héritage matrimonial historique – architectural, sculptural, urbanistique, social ainsi que le matrimoine actuel – artistique, politique et féministe. Mais l’événement est aussi l’occasion de se poser des questions quant à la visibilité (ou l’invisibilité ?) des femmes dans les livres d’histoire de l’art d’hier et d’aujourd’hui.
La nécessité de modèles inspirants
L’égalité entre femmes et hommes ne peut s’envisager sans une véritable valorisation de l’héritage des femmes. Les jeunes générations ont besoin de modèles d’identification, pour qu’elles puissent s’en inspirer, se sentir valoriser et se projeter dans la voie qu’elles choisissent.
Comme l’introduit l’Unesco dans son rapport Égalité des genres : patrimoine et créativité, il y a près d’un siècle, dans « Une chambre à soi « , Virginia Woolf regrettait l’absence de modèles pour inspirer les femmes de lettres présentes et futures.