Sourire aux lèvres, tournevis dans les mains, Touria el Asri nous emmène dans les entrailles du dépôt Jacques Brel. Elle est la première femme au service de réparation des métros de la STIB. Une rencontre remplie d’empowerment et de force avec celle que l’on surnomme « Tout ou rien ».
Son histoire, c’est un récit de revanche sur la vie, un pied de nez positif aux stéréotypes et une invitation à dépasser les barrières. Tout commence dans les années 80. « J’avais 17 ans. Je me suis présentée aux portes ouvertes d’une école de mécanique pour apprendre ce métier. Le vieux prof qui n’avait jamais vu que des mecs m’a regardée et m’a dit ‘non ce n’est pas possible. Dans deux, trois ans, tu vas te marier avec ton cousin et tu vas avoir 8 enfants. Inscris-toi comme puéricultrice ou aide-soignante pour savoir comment les éduquer.’ »