Révoltes, guerres, accord sur le nucléaire, sanctions économiques, tensions renouvelées avec les États-Unis, l’Iran fait souvent la une des pages internationales. Victime de son image, le pays voit son tourisme évoluer au fil des crises qui le secouent.
Selon les autorités iraniennes, le nombre de visiteurs a néanmoins augmenté de 52,5 % au cours de la dernière année perse (entre mars 2017 et mars 2018), atteignant environ 7,8 millions de touristes.
Depuis le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire en mai 2018, la République islamique connaît l’une de ses pires crises financières. La dévaluation du rial iranien par rapport aux monnaies étrangères a toutefois joué en faveur du secteur touristique, faisant du pays une destination bon marché pour les visiteurs issus principalement des pays limitrophes mais aussi d’Occident.