Le combat de la mode, c’est d’être prise au sérieux

En 1986, Sandra Kim gagne l’Eurovision, les Diables rouges sont en demi-finale à Mexico et Francine Pairon crée à Bruxelles La Cambre Mode/s/, qui deviendra l’une des plus prestigieuses écoles de mode d’Europe. Elle dirige ensuite un master en création au très prisé Institut français de la mode (IFM) à Paris. À ses étudiants, elle répète la phrase de l’artiste Joseph Noiret : « La rupture est création, nous dormirons plus tard. » Pendant des années, elle bouscule les futurs créateurs, les empêche de s’assoupir sur leurs fringues et forge une pédagogie unique, basée sur le travail pratique, l’expression de la personnalité de l’étudiant et la franchise de l’enseignant. Aujourd’hui, à 71 ans, Francine Pairon s’est mise au solfège, se passionne pour l’écrit et change ses meubles de place chaque fois qu’elle passe l’aspirateur. Peu importe la manière, pourvu que la créativité s’exprime.

L’article complet dans le numéro 21 de Médor.

Photos Lydie Nesvadba, textes Céline Gautier & Jehanne Bergé