À partir de ce jeudi 7 octobre et jusqu’au 25 novembre se tient à la Wetsi Art Gallery la toute première exposition de Nabila Hamici. Au cœur de ses œuvres, une double question : la folie dans l’art et la santé mentale des personnes fragilisées en contexte post-colonial. Rencontre croisée avec la curatrice et l’artiste.
C’est au sein du tiers-lieu Café Congo que se loge la Wetsi Art Gallery, un espace dédié aux artistes issu·es des diasporas africaines qui participent à la création de nouveaux narratifs sur la culture noire ou afrodescendante. Nous y retrouvons sa fondatrice Anne Wetsi Mpoma quelques jours avant le vernissage de l’exposition Corps dissociés en exil. L’heure est aux derniers préparatifs pour cette historienne de l’art, penseuse décoloniale, commissaire d’exposition et autrice.
Elle introduit : « Les peintures de Nabila Hamici interpellent. C’est la première fois que j’expose une artiste qui aborde la question de manière aussi frontale, mais dans mes écrits, mes points d’analyse, la santé mentale revient très souvent. »